La gêne respiratoire peut arriver à tout le monde. Selon les personnes, elle peut se manifester par la modification du rythme respiratoire, le battement des ailes du nez, la toux ou encore le tirage intercostal. Plusieurs raisons peuvent provoquer cette difficulté respiratoire. De plus, elle peut constituer un symptôme fréquent de plusieurs maladies respiratoires et cardiaques, nécessitant ainsi une prise en charge rapide. Mais qu’est-ce que le souffle court ? Et comment y remédier ? On vous dit tout dans cet article.

Qu’est-ce que le souffle court ?

Le souffle court, également appelé dyspnée ou gêne respiratoire, est un trouble respiratoire qui s’associe à une perception respiration anormale. Le rythme respiratoire s’accélère ou décélère. D’une manière générale, il se traduit par une sensation désagréable d’oppression et d’essoufflement. La personne n’arrive plus à respirer normalement et chaque mouvement respiratoire devient un énorme effort.

Quelles sont les origines du souffle court ?

Que se soit au quotidien ou après un effort physique, le souffle court peut apparaître de façon inopportune. Il peut être la manifestation d’une réaction psychologique. Toutefois, le souffle court peut être un signe de quelque chose de plus embêtant.

Les origines psychologiques du souffle court

Quand le cerveau se sent menacé, le corps se prépare à se défendre contre une peur imaginaire. Il déclenche ainsi de multiples réactions psychologiques, dont l’augmentation de l’adrénaline et l’accélération du rythme cardiaque.

En psychologie, le stress reste la principale raison du souffle court. Il vient en effet comprimer le corps, ce qui empêche le corps d’utiliser convenablement le diaphragme. L’anxiété, la crise de panique, la peur, la phobie ainsi que le choc psychologique constituent tous des situations de stress provoquant une difficulté respiratoire chez une personne.

Les origines pathologiques du souffle court

Chez certaines personnes, le souffle court n’est pas lié aux stress, mais plutôt à des maladies.

Infection pulmonaire

Le souffle court peut être le symptôme d’une infection pulmonaire. L’infection pulmonaire est une maladie qui touche une partie du poumon : bronches, parenchyme ou les deux à la fois. La gravité peut varier d’une personne à une autre. Elle peut être bénigne tout comme elle peut être très grave. Elle se caractérise par la présence d’une toux et d’une fièvre accompagnées d’un souffle court.

Allergies

Les allergies constituent également un facteur d’apparition du souffle court. Que ce soit les pollens, les acariens ou les poils, tous ces allergènes créent une inflammation des voies respiratoires. La personne va alors tousser. S’ajoute à cela la compression des bronches entrainant la gêne respiratoire. Les symptômes rencontrés chez les personnes faisant de l’allergie sont similaires à l’asthme.

Insuffisance cardiaque

Pour les personnes qui ont dépassé les 60 ans, la sensation d’une gêne respiratoire peut constituer un symptôme d’insuffisance cardiaque. L’insuffisance cardiaque apparaît lorsque les muscles cardiaques n’arrivent plus à pomper le sang correctement ou suffisamment. Cela entraîne ainsi un défaut d’oxygénation malgré une bonne ventilation, d’où l’apparition du souffle court.

Comment remédier au souffle court ?

Le souffle court peut très bien être traité à travers de simples précautions et exercices. Cependant, en cas de symptômes supplémentaires ou si cela continue après un certain temps, il est recommandé de consulter un médecin.

Éviter le tabac et le tabagisme passif

Le tabac diminue de manière progressive les échanges entre le sang et l’air. La solution reste alors d’arrêter de fumer. Autant que possible, il faut également éviter le tabagisme passif. Le centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a confirmé en 2002 que la fumée passive était cancérogène. En s’éloignant des zones fumeurs et des fumeurs, la personne peut soulager son souffle court.

Exercices de respiration réguliers

Les exercices de respiration permettent de développer le souffle tout en oxygénant le cerveau. Ils diminuent également le stress et la fatigue pour une meilleure qualité de vie. Pour y arriver, il faut apprendre à mieux respirer en utilisant d’abord le ventre (respirer en gonflant le ventre), inspirer par le nez et expirer par la bouche. S’ajoute à cela la réalisation d’autres exercices qui permettent la relaxation des muscles comme le yoga, par exemple, ou la méditation.

La nécessité d’une assistance médicale

Certaines manifestations du souffle court nécessitent une intervention urgente. Elles se reconnaissent par :

  • Une gêne soudaine et aiguë.
  • Des difficultés de respiration au repos.
  • Des douleurs au niveau du thorax accompagnées de sueurs froides, d’évanouissement ou de nausée.
  • L’impossibilité d’effectuer des tâches journalières simples.

En conclusion

Le souffle court peut disparaître aussitôt qu’il est apparu. Parfois, il constitue le symptôme de maladies plus graves comme l’infection pulmonaire ou l’insuffisance cardiaque. Si les symptômes ne sont pas alarmants, des exercices et quelques changements d’habitudes pourront remédier à cette gêne. Dans le cas contraire, il est préférable de consulter au plus vite un médecin. Ce dernier reste la personne la plus adéquate pour réaliser un diagnostic fiable et proposer le traitement approprié.